L’expansion de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine, passant de 12 à 16 sélections, bouleverse la donne. La Confédération Africaine de Football (CAF) a surpris le paysage sportif en réintégrant quatre équipes initialement écartées lors des qualifications. Cette décision, inattendue, intervient après la clôture des éliminatoires, où plusieurs nations majeures avaient vu leur parcours s’arrêter prématurément.
Profitant de l’ajout de quatre places, la CAF a choisi de repêcher la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Mali et l’Égypte. Le critère déterminant : leur position dans le classement FIFA. Malgré leur élimination sur le terrain, ces sélections rejoignent ainsi le Maroc, pays hôte, et les autres équipes déjà qualifiées pour la phase finale de la CAN Féminine 2026.
Cette mesure, dictée par la volonté de renforcer la compétitivité, s’appuie sur le poids historique et la réputation de ces nations dans le football féminin africain. Leur retour garantit un niveau de jeu relevé et une diversité accrue parmi les participantes. La CAF entend ainsi offrir une édition plus représentative et équilibrée, en phase avec l’évolution du football féminin sur le continent.
Repêchage CAF et impact sur la CAN Féminine 2026
Le choix de la CAF, motivé par le classement FIFA, suscite de vives réactions dans le milieu. Certains saluent la démarche, estimant qu’elle préserve l’élite du football africain féminin. D’autres pointent une remise en cause de la logique sportive, les équipes repêchées n’ayant pas validé leur qualification sur le terrain.
Pour la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Mali et l’Égypte, cette décision représente une seconde chance inespérée. Elles devront désormais prouver leur valeur lors de la phase finale, face à une concurrence relevée et des attentes renforcées. Le plateau final de la CAN Féminine 2026 s’annonce ainsi particulièrement relevé et ouvert.
Classement FIFA et sélection des équipes repêchées
La CAF a clairement privilégié le classement FIFA comme critère de sélection. Cette approche vise à garantir la présence des meilleures nations, même en cas de faux pas lors des qualifications. Le choix de ces quatre équipes s’inscrit dans une logique de valorisation du niveau global de la compétition. Les observateurs attendent désormais de voir si ce pari stratégique portera ses fruits sur le terrain.
