En pleine tourmente judiciaire, Nekfeu a choisi de s’exprimer publiquement, vendredi 17 octobre, en publiant un droit de réponse par l’intermédiaire du compte de son producteur, Diabi. Il y dénonce une exposition médiatique excessive, qu’il attribue à son ancienne compagne, tout en contestant l’ensemble des accusations portées à son encontre.
Depuis novembre 2024, le dossier s’est intensifié sur le plan légal. L’ex-épouse du rappeur avait déposé plainte, l’accusant de violences psychologiques, sexuelles et physiques lors de leur relation, qui s’est étendue sur près de quatre ans. L’enquête a connu une relance avec la désignation d’un juge d’instruction et la garde à vue de Nekfeu à la fin septembre 2025.
Cette nomination de juge d’instruction marque une avancée significative dans la procédure, qui s’inscrit dans un contexte d’attention médiatique accrue. Un article fouillé, publié début octobre par Libération, a contribué à relancer le débat public autour de cette affaire déjà sensible.
Dans sa déclaration, l’artiste réfute vigoureusement la version présentée par la presse. Il met en cause la validité des éléments rapportés par son ex-épouse, qualifiant certains documents de « pièces tronquées, fausses, non datées » et accuse celle-ci d’avoir orchestré la diffusion d’informations à des moments qu’il estime stratégiques, principalement avant les audiences judiciaires.
Nekfeu attire aussi l’attention sur la demande financière formulée par son ex-compagne, supérieure à deux millions d’euros pour seulement trois mois de mariage, considérant ce détail comme révélateur de la situation. Il note par ailleurs que sur les 3700 pièces évoquées par la presse, beaucoup avaient déjà été versées à des plaintes antérieures et que le dossier contient plusieurs décisions de classement sans suite, qui selon lui, manqueraient de contextualisation dans le traitement médiatique.
Le principal argument du rappeur concerne l’ampleur prise par l’affaire sur les réseaux sociaux et dans les médias. Il soutient que cette « sur-médiatisation » résulte directement des initiatives de son ex-femme, regrettant la multiplication « de commentaires d’influenceurs et de tiers totalement inappropriés » qui viendraient, d’après lui, influencer indûment le cours de la justice.
Face à cette situation, Nekfeu a également décidé de porter plainte contre son ancienne compagne pour dénonciation calomnieuse, harcèlement et messages téléphoniques malveillants. Il conclut en affirmant ne souhaiter qu’« la justice puisse travailler sereinement et que la vérité émerge », refusant l’image d’un protagoniste cherchant à alimenter la polémique publique.
