
La récente garde à vue de Booba fait réagir Gims, qui semble savourer la situation. Booba, figure majeure du rap français, a été interpellé dans le cadre d’une enquête pour harcèlement, suite à une plainte déposée il y a plus d’un an par Gims et son ex-épouse Demdem.
Le conflit entre les deux artistes remonte à la sortie de la chanson « Dolce Camara », dans laquelle Booba visait directement l’ancienne compagne de Gims par une punchline. Depuis, le couple avait dénoncé une campagne de dénigrement persistante, notamment sur les réseaux sociaux, orchestrée selon eux par Booba.
Dans la plainte, Gims évoque des attaques répétées et des messages haineux à leur encontre. Il décrit une « situation effroyable de cyberharcèlement », justifiant ainsi sa décision de porter l’affaire devant la justice. Les propos insultants de Booba, comme traiter Demdem de « catin » ou de « pondeuse », ainsi que Gims de « croquette pour chat », sont cités dans le dossier.
Booba, de son côté, avait tenté de justifier ses propos en affirmant que Demdem aurait insulté sa fille Luna, ce qui aurait motivé ses attaques en ligne. Malgré ces explications, l’affaire a pris une ampleur judiciaire, marquant une étape importante dans la rivalité entre les deux artistes.
Au fil des mois, la situation personnelle du couple a évolué. Demdem a annoncé être célibataire, tandis que Gims a récemment présenté sa nouvelle compagne en public. Bien que leur relation soit terminée, la procédure judiciaire suit son cours.
L’arrestation de Booba a été rendue possible grâce à sa présence à Paris pour une série de concerts. Les autorités ont profité de cette occasion pour procéder à son interpellation. Il devrait être libéré après 48 heures de garde à vue, mais les suites de la procédure restent incertaines.
Gims n’a pas caché sa satisfaction face à cette évolution, partageant sur ses réseaux sociaux le message : « C’est fort. ». Reste à savoir comment Booba réagira publiquement à ces accusations et à sa récente garde à vue, alors que le bras de fer judiciaire continue.



