Le monde du show-business américain a été secoué par l’annonce de la séparation d’Akon et de son épouse, mettant fin à près de trois décennies de mariage. Cette rupture inattendue a rapidement attiré l’attention, notamment à cause de la somme astronomique réclamée par l’épouse du chanteur.
L’épouse du célèbre artiste sénégalo-américain exige en effet 100 millions d’euros d’indemnisation dans le cadre de la procédure de divorce, un montant qui suscite de nombreuses réactions et discussions, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les médias spécialisés. La discrétion du couple, contrastant avec la carrière publique d’Akon, n’a pas empêché la situation de devenir un sujet brûlant.
Selon des sources proches de leur entourage, la relation aurait été mise à rude épreuve ces dernières années. La principale raison évoquée par l’épouse pour justifier sa demande de divorce serait liée à “l’absence et des priorités professionnelles” d’Akon, ainsi qu’à des désaccords sur la gestion des finances du foyer.
Le montant réclamé par l’épouse vise à compenser les années passées à soutenir le chanteur, ainsi que le style de vie auquel elle s’est habituée. Ce chiffre contraste fortement avec l’état actuel des finances personnelles de l’artiste, puisque le tribunal a découvert que le compte personnel d’Akon ne comptait que 10 000 dollars, une somme jugée dérisoire au regard de sa carrière.
Ce faible solde a soulevé de nombreuses interrogations. D’après certains médias, la majorité de la fortune du chanteur serait détenue sur le compte bancaire de sa mère. Cette stratégie intrigue et divise les observateurs : certains y voient une façon de “protéger son patrimoine en cas de litige”, tandis que d’autres évoquent une “gestion familiale classique chez les Akon Thiam”.
Malgré cette apparente modestie de son compte personnel, Akon demeure loin d’être démuni. En plus de ses succès musicaux, il a multiplié les investissements en Afrique, notamment dans le projet Akon City – une ville futuriste censée fonctionner grâce à des énergies renouvelables et une crypto-monnaie portant son nom, l’Akon Coin.
L’artiste détient également des parts dans plusieurs sociétés dans les domaines de la musique et de la technologie, compliquant davantage l’estimation précise de sa fortune. Cette procédure de divorce pourrait donc mettre en lumière des aspects méconnus de sa gestion financière et soulever la question d’une éventuelle dissimulation d’actifs.
Pour l’instant, aucune décision définitive n’a été rendue par la justice, mais la bataille judiciaire s’annonce difficile. Tandis que les avocats d’Akon tentent de réduire le montant réclamé, ceux de son épouse comptent bien “prouver l’existence de biens cachés”. L’affaire pourrait ainsi durer encore de longs mois, voire plusieurs années, compte tenu des enjeux financiers en jeu.
