La FIFA a imposé une sanction sévère à Samuel Eto’o. Lundi, l’instance dirigeante du football mondial a annoncé une suspension de six mois pour le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). L’ancien attaquant est sanctionné pour son “comportement offensant” et “en violation des principes du fair-play”.
Eto’o est accusé d’avoir exercé des pressions sur les arbitres lors du huitième de finale entre les Camerounaises et les Brésiliennes (1-3 après prolongations) au récent Mondial U20 féminin, qui s’est déroulé du 31 août au 22 septembre. Cette intervention a été jugée inacceptable par la FIFA.
Malgré cette sanction, l’instance précise que Samuel Eto’o pourra continuer à exercer ses fonctions de dirigeant au sein de la Fécafoot. Toutefois, la suspension “l’empêchera d’assister aux matchs de football masculin et féminin impliquant des équipes représentatives de la Fécafoot dans toutes les catégories ou groupes d’âge”.
Cette décision marque un coup dur pour Eto’o, qui a souvent été salué pour son engagement envers le développement du football au Cameroun. Son absence des tribunes lors des matchs importants pourrait avoir un impact significatif sur la visibilité et la motivation des équipes nationales.
La FIFA a réaffirmé son engagement à maintenir l’intégrité et le fair-play dans toutes les compétitions, en soulignant que personne, quel que soit son statut ou son passé, n’est au-dessus des règles du jeu. “Le fair-play est au cœur de notre sport et nous devons tous le respecter”, a déclaré un porte-parole de la FIFA.
Les réactions à cette suspension ont été variées, certains soutenant la décision de la FIFA comme nécessaire pour préserver l’équité, tandis que d’autres estiment que la sanction est trop sévère compte tenu de la situation. Le débat sur le rôle des dirigeants dans le respect des règles du sport reste ouvert.