Ghana : La surprenante révélation de Kevin-Prince Boateng sur l'état psychologique des joueurs

Ghana : La surprenante révélation de Kevin-Prince Boateng sur l’état psychologique des joueurs

Vue de l’extérieur, l’image des footballeurs est souvent celle d’enfants gâtés disposant de tous les moyens nécessaires à leur épanouissement et se permettant parfois des extravagances. Cependant, les choses évoluent et le monde du football commence à parler ouvertement de ses problèmes psychologiques.

Dans une interview accordée à La Repubblica, Kevin-Prince Boateng, désormais retraité, a partagé sans détour ses expériences. “Il faut éduquer, entrer dans la tête des enfants. Et protéger les joueurs. Je n’en connais pas un qui n’ait pas de problèmes mentaux”, a-t-il affirmé, illustrant ses propos par sa propre expérience de l’isolement et de la dépression.

Le milieu de terrain, qui a évolué dans des clubs comme le Milan et le Barça, a également souligné le rôle nocif des réseaux sociaux. “Les réseaux sociaux sont devenus une arme pour détruire les gens”, a-t-il déclaré, rappelant le tragique suicide du gardien Robert Enke en 2009, qui souffrait de dépression.

Boateng a également évoqué un moment décisif de sa carrière, lorsque après la relégation avec le Hertha Berlin, son club d’enfance, il a dû faire face à ses limites physiques et mentales. “Je devais arrêter parce que physiquement je n’en pouvais plus, je devais être honnête”, a-t-il confié.

Le chemin vers un mieux-être pour Boateng a été spirituel. “Je suis entré dans l’église, je me suis mis à pleurer : j’ai donné ma vie à Jésus, je me suis baptisé”, a-t-il révélé, exprimant par la suite son bonheur et sa paix retrouvée.

Enfin, il a partagé sa volonté de quitter l’Europe face à la montée des sentiments de haine et de racisme, notamment en politique. “En Australie, on m’a proposé d’aider à faire grandir le football”, a-t-il dit, en insistant sur l’importance de l’amour et de la paix prônés par la Bible pour combattre le racisme.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer