La chanteuse française d’origine malienne, Aya Nakamura, se trouve aux abords de la lagune Ebrié pour participer à la 2ème édition du Mother Africa Festival, aux côtés d’autres artistes locaux et internationaux. Arrivée fraîchement le mercredi 27 décembre, elle s’est rendue à la chaîne de télévision Life TV le jeudi suivant, comme invitée de l’émission du soir ‘Le Grand Talk’.
Sur le plateau, l’interprète de ‘Djadja’, titre à grand succès, a exprimé sa joie de visiter pour la seconde fois le sol ivoirien, observant des évolutions significatives dans le pays.
“C’est un honneur pour moi d’être là une seconde fois. J’ai remarqué que le pays ne fait qu’évoluer. Je suis très contente de faire le show avec le public ivoirien demain soir”, déclare-t-elle, faisant référence à son concert tenu ce vendredi 29 décembre.
Elle a aussi manifesté son appréciation pour la musique de certains artistes ivoiriens, mentionnant son intérêt pour des collaborations futures. “C’est Josey que j’aime bien. Elle est une grande chanteuse quand j’ai écouté sa chanson ‘Diplôme’. Ensuite, j’aime bien aussi Didi B et Ariel Sheney avec qui je veux bien collaborer. Avec Arafat DJ, s’il était encore vivant”, confie-t-elle avec enthousiasme.
Cependant, lors de l’interview, la question de la situation des personnes vulnérables au Mali a été soulevée. Aya Nakamura, originaire de Bamako, a alors annoncé son intention de se rendre prochainement au Mali pour y initier une action sociale. Elle compte y rencontrer des femmes ayant subi une excision et d’autres personnes vivant dans des conditions difficiles.