Christophe Galtier, ancien entraîneur de l’OGC Nice, s’est présenté ce vendredi matin au tribunal correctionnel de la ville. Il devait répondre aux accusations de harcèlement moral et de discrimination, et indirectement aux allégations de racisme, comme l’a rapporté RMC.
L’affaire était centrée sur l’explication de ses propos, notamment l’utilisation de l’expression “sales types” en référence aux internationaux algériens Youcef Atal et Hicham Boudaoui.
Galtier s’est défendu en affirmant que ses paroles avaient été déformées. “Mon vécu, c’est que quand on aborde le sujet du jeûne lors du jour du match, je sais que c’est très difficile de leur faire comprendre l’intérêt de ne pas le faire,” a-t-il expliqué, soulignant la complexité de gérer le jeûne le jour d’un match pour un entraîneur.
Il a ensuite précisé les mesures prises bien en amont : “J’ai mis en place toute une organisation dès septembre 2022 pour que, quand arrive le ramadan, on ait le meilleur rendement.” Sur ses conseils, Julien Fournier aurait recruté une diététicienne et, avec le médecin de l’équipe, tout aurait été organisé pour accompagner les joueurs durant cette période.
Cependant, Galtier a accusé Hicham Boudaoui de ne pas avoir respecté le protocole établi. “Le matin, je me lève et Mme Rombaut me dit que Hicham Boudaoui ne s’est pas levé. Rapidement, j’intègre le fait qu’il a eu son dernier repas à 21h la veille.” L’entraîneur exprime alors ses inquiétudes quant à la capacité de Boudaoui à jouer sans risque.
“Nous jouons à 17h. Le dernier verre d’eau, c’était vers 21h. Oui, je suis très en colère car nous mettons tout en place pour qu’ils préparent les matchs en faisant le ramadan,” poursuit-il, révélant sa frustration face à la situation et l’impact potentiel sur la santé du joueur et sa performance.
Pour finir, Galtier semble vouloir atténuer la situation en indiquant que, malgré sa colère, “Hicham Boudaoui a participé au match”. Cela suggère qu’il a pu dépasser sa frustration initiale concernant la non-conformité du joueur au protocole établi pour le jeûne.