L’Afrique du Sud a remporté une victoire intense contre l’Angleterre 16-15 samedi 21 octobre, ce qui signifie que les Springboks défendront leur titre au Mondial de rugby. Leur prochain défi sera la Nouvelle-Zélande en finale. Cependant, une controverse a éclaté le dimanche 22 octobre, lorsque les Sud-Africains ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’un de leurs joueurs, Bongi Mbonambi.
Bongi Mbonambi a été accusé de proférer des injures raciales par l’Anglais Tom Curry. Durant le match, l’arbitre Ben O’Keeffe a été approché par Curry qui s’est plaint que Mbonambi l’avait insulté. Curry a demandé des conseils à l’arbitre, affirmant que Mbonambi l’avait traité de « c** de Blanc ». O’Keeffe a répondu en disant « Rien, s’il vous plaît, je vais être vigilant».
Après le match, lorsqu’on a demandé à Curry si Mbonambi lui avait adressé des paroles désobligeantes, il a répondu par l’affirmative. Cependant, il a ajouté : «il n’est pas nécessaire d’en parler». Son sélectionneur, Borthwick, a également décidé de ne pas commenter cet incident.
La Fédération sud-africaine de rugby a réagi à cet incident en publiant un communiqué le dimanche 22 octobre. Elle a annoncé qu’elle enquêtait sur les accusations portées contre Bongi Mbonambi. Dans le communiqué, la Fédération a déclaré : «Nous sommes au courant de l’allégation, que nous prenons très au sérieux» et a ajouté qu’elle était «en train d’examiner les preuves disponibles».
L’Angleterre dispose de 36 heures pour intenter une action contre Bongi Mbonambi. Jusqu’à présent, World Rugby n’a pas communiqué sur cet incident. Si une sanction est prise contre Mbonambi pour la finale, cela pourrait être préjudiciable, car il est le seul talonneur de métier dans le groupe actuel des Springboks. L’autre talonneur, Malcolm Marx, a dû quitter ses coéquipiers en raison d’une blessure.