
La gardienne de but nigériane, Chiamaka Nnadozie, a fait des révélations surprenantes sur son chemin vers le succès dans le football féminin. Nnadozie est reconnue comme la gardienne de but numéro un des Super Falcons du Nigéria, ayant joué un rôle clé dans plusieurs de leurs performances mémorables. Cependant, elle a révélé qu’elle n’avait pas eu le soutien de sa famille au début de sa carrière.
Elle a porté son équipe nationale à la quatrième place à la CAN Féminine 2021 et a joué un rôle crucial en les menant jusqu’aux huitièmes de finale de la Coupe du Monde Féminine. Malgré ces succès retentissants, son père était initialement réticent à l’idée qu’elle joue au football.
“Chaque fois que j’allais jouer au football, il me disait toujours : “Les filles ne jouent pas au football. Regardez-moi. J’ai joué au football, mais je n’y suis pas parvenu. Votre frère, il a joué, [mais] il n’y est pas parvenu. Votre cousin a joué, [mais] il n’y est pas parvenu. Alors pourquoi veux-tu choisir cela ? Pourquoi ne veux-tu pas aller à l’école ou peut-être faire autre chose ?“, a-t-elle partagé.
Nnadozie a également dévoilé ses débuts difficiles dans le football. “Au départ, j’étais le deuxième gardien de l’équipe. Lors du deuxième match, quand le coach m’a dit que j’allais jouer, j’ai eu très peur parce que j’étais encore très, très jeune. Je pleurais”, a-t-elle révélé. Ces expériences ont façonné sa résilience et sa détermination à réussir.
Après ses débuts en 2016 chez les Rivers Angels au Nigéria, Nnadozie a continué à gravir les échelons du football féminin. Elle est aujourd’hui la gardienne de but principale au Paris FC en France, où elle joue depuis 2020. Malgré le manque initial de soutien familial, Nnadozie a réussi à faire sa place dans le monde du football féminin, devenant une inspiration pour de jeunes filles partout dans le monde.